samedi 09 août 2025, 06:00

La FIFA et les villes hôtes reconnaissent la Journée internationale des peuples autochtones

  • Alors que le compte à rebours pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026™ est lancé, l’heure est à la mise en avant des projets menés en collaboration avec les peuples autochtones à travers les différentes villes hôtes

  • La FIFA travaille main dans la main avec des experts de renommée mondiale auprès des communautés concernées afin de renforcer les partenariats en vue de la préparation de la Coupe du Monde 2026 et au-delà

  • Ces initiatives s’appuient sur le succès de projets similaires déjà mis en œuvre pendant et après la dernière Coupe du Monde Féminine de la FIFA™

Avec le nouveau format à 48 équipes, la Coupe du Monde de la FIFA 2026™ sera la plus grande compétition de football jamais organisée. Elle réunira ainsi des millions de supporters à travers les 16 villes hôtes des trois pays organisateurs, à savoir le Canada, les États-Unis et le Mexique. Tandis que les préparatifs se poursuivent, la Journée internationale des peuples autochtones de ce samedi 9 août offre l’occasion de s’attarder sur la façon dont la compétition est organisée en collaboration avec les peuples autochtones des trois pays hôtes.   

Dans la droite ligne de l’héritage de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie & Nouvelle-Zélande 2023™, qui a illustré le pouvoir qu’ont les compétitions majeures d’initier des changements positifs pour les partenaires issus des peuples autochtones, la Stratégie en matière de développement durable et de droits de l’homme pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026™ réaffirme l’engagement de l’instance à reconnaître, protéger et promouvoir les droits fondamentaux des peuples autochtones tout au long de la compétition, en collaboration avec les villes hôtes.  

Outre le travail mené par la FIFA avec les peuples autochtones et des experts de renommée internationale par l’intermédiaire du Conseil consultatif des droits de l’homme, la Coupe du Monde de la FIFA 2026™ est fière de mettre en valeur certaines des initiatives en faveur des peuples autochtones et les collaborations entreprises par les comités des villes hôtes. Ces dernières visent à mettre à l’honneur les cultures autochtones et renforcer des partenariats qui se poursuivront bien après la fin de la compétition.

Voici ci-dessous quelques exemples des projets menés par les comités des villes hôtes et les communautés autochtones concernées :

Toronto (Canada)

 FIFA World Cup 26™ volunteer programme

Les matches organisés à Toronto se dérouleront sur les territoires traditionnels de nombreuses nations, notamment les Mississaugas de Credit, les Anichinabés, les Chippewas, les Haudenosaunees et les Wendats. Les organes consultatifs de Toronto pour la Coupe du Monde 2026 sont en partie constitués de représentants des peuples autochtones, qui participent à l’élaboration des plans opérationnels et d’héritage de l’événement. Ces initiatives sont le fruit d’une collaboration active et d’un engagement commun visant à garantir l’inclusion des Premières Nations dans l’organisation de la première Coupe du Monde masculine au Canada. 

Vancouver (Canada)

 FIFA World Cup 26™ volunteer programme

Les rencontres organisées à Vancouver auront lieu sur les territoires traditionnels des xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), des Sḵwx̱wú7mesh Úxwumixw (Squamish) et des səlilwətaɬ (Tsleil-Wautuh). Parmi les initiatives menées dans la ville, on compte notamment l’intégration d’éléments issus des cultures autochtones sur l’affiche officielle de la compétition ou la création d’une identité sonore propre à la ville.  Le projets menés en faveur des communautés autochtones par Toronto et Vancouver reflètent la vision globale du pays : organiser un événement d’ampleur mondiale qui rende hommage aux cultures autochtones, fasse avancer le processus de réconciliation et offre des retombées positives à long terme pour les peuples autochtones du Canada. 

Guadalajara (Mexique)

L’aire urbaine de Guadalajara abrite aujourd’hui la quasi totalité des personnes issues des 68 peuples indigènes officiellement reconnus par le Mexique. La région est ainsi un territoire bouillonnant de diversité où coexistent de nombreuses langues, traditions et formes d’organisation sociale.  La ville hôte de Guadalajara s’appuie sur les efforts déjà réalisés et lance de nouvelles mesures afin d’inclure les communautés indigènes dans l’organisation de la Coupe du Monde. Des groupes de travail spécifiques et des tables rondes ont été mis sur pied dans le but de garantir aux Indigènes de pouvoir affirmer leurs préoccupations, émettre leurs propositions et exprimer leurs attentes vis-à-vis du rôle du Mexique en tant que pays organisateur. Les autorités prévoient également de traduire les informations principales relatives à la compétition (notamment sur les droits, la sécurité, les protocoles et les campagnes de sensibilisation) en langues indigènes. En outre, les autorités locales à travers toute l’aire métropolitaine ont l’intention de mettre en place des programmes de services publics présentant une dimension interculturelle et intersectionnelle, en particulier dans des domaines comme la santé, les services d’urgence, le logement et la justice. Des plans sont également en préparation en vue d’aménager des espaces culturels où les personnes issues des peuples indigènes pourront exposer leur art, leur gastronomie, leurs sports traditionnels et leur héritage culturel. 

Seattle (États-Unis)

La tribu Puyallup est le sponsor héritage principal de la ville hôte de Seattle. C’est la première fois de l’histoire qu’une nation autochtone souveraine figure parmi les supportersofficiels d’une ville hôte de la Coupe du Monde de la FIFA. Alors que des centaines de milliers de visiteurs et des milliards de téléspectateurs auront les yeux rivés sur Seattle lors de la compétition, la tribu Puyallup veut s’assurer que le monde entier découvre la culture et la langue des Salish de la côte. Il s’agit non seulement d’une occasion de faire entendre l’histoire de la région, mais également de dessiner son avenir.   La tribu Puyallup et le comité de la ville hôte de Seattle souhaitent forger un héritage commun par le biais d’initiatives telle que la promotion de l’Annual Canoe Journey des tribus Salish de la côte, l’installation de mini-terrains de football sur le site de l’école tribale Chief Leshi School, et la mise en valeur des entreprises puyallups grâce à la visibilité mondiale offerte par la compétition suprême.